L’infection urinaire ou la fuite urinaire est une perte involontaire des urines. En général, on distingue 3 grands types de fuites urinaires à savoir l’incontinence d’effort qui survient suite à une activité physique avec l’accroissement de la pression abdominale, l’incontinence par impériosité qui se présente par des envies pressantes que la personne ne peut pas contrôler et l’incontinence mixte associant les deux formes. Plusieurs signes peuvent être constatés pour détecter la cause infection urinaire chez un adulte.
Causes et facteurs de risque d’une fuite urinaire
L’aptitude à retenir les urines est assurée par un appareil sphinctérien se trouvant sous le col de la vessie, notamment autour de l’urètre. Le sphincter est composé de deux composantes musculaires ayant une commande nerveuse distincte. Un des deux composants suit la volonté et l’autre fonctionne de manière autonome. Il existe une inhibition réflexe réciproque entre les muscles sphinctériens et la vessie.
Ainsi, quand l’un des composants musculaires se contracte, les autres se décontractent. La cause infection urinaire provient généralement de deux facteurs. D’un côté, elle peut être causée par un dysfonctionnement musculaire du périnée ou du sphincter. De l’autre côté, elle peut résulter d’un dysfonctionnement neurones qui affecte la vessie ou le sphincter. Quoi qu’il en soit, cette forme de pathologie est due à certains changements entraînés par exemple par la ménopause, l’épisiotomie et les accouchements répétés. La fuite urinaire par impériosité se présente lorsque la vessie se contracte sans être pleine. Elle est souvent liée à une irritation de la vessie ou à une anomalie neurologique.
La fuite urinaire par impériosité est également liée à la malformation congénitale, à la vessie hyperactive, au traumatisme au niveau de la moelle épinière, à l’obstruction du col de la vessie, à l’infection vaginale ou urinaire, au calcul urinaire ou à la démence chez les adultes de plus de 50 ans. Cela dit, avant de penser à un traitement particulier, pour avoir la certitude que vous êtes bel et bien atteints de cette maladie, il vous est d’abord conseillé de prendre le temps de bien identifier les symptômes d’une infection urinaire. Pour ce faire, il vous suffit de consulter un blog en ligne ou un site d’information dédié à cet effet.
Les signes de la fuite urinaire
L’infection urinaire désigne des fuites involontaires d’urines en dehors de l’envie d’uriner. Dans ce sens, l’incontinence d’effort survient à la marche, à la toux, en portant des charges lourdes, en éternuant ou lors du rire. La fuite urinaire par impériosité survient en dehors des efforts physiques, y compris la nuit. En général, les symptômes d’une infection urinaire s’accompagnent par des besoins urgents qui ne sont pas assouvis au bon moment et se transforment en fuites d’urine.
De ce fait, la victime n’a pas le temps d’aller aux toilettes pour des mictions. Par ailleurs, l’incontinence permanente est détectable par l’absence de vraies mictions. Il s’agit de la forme la plus grave et la plus intimidante de la fuite urinaire. En effet, toute la quantité d’urine présente dans la vessie est évacuée sous forme de fuites. La victime de cette forme de maladie est donc mouillée en permanence.
Détecter une fuite urinaire grâce à une consultation médicale
La consultation chez un médecin est fondamentale pour détecter les symptômes d’une infection urinaire. Elle doit préciser le type d’infection, la gêne ressentie, les conséquences de l’incontinence sur la vie privée et professionnelle, les antécédents chirurgicaux et obstétricaux. Un catalogue mictionnel est utilisé afin de juger de l’importance des fuites d’urines. Pour ce faire, pendant quelques jours, le patient note l’heure, la quantité et la circonstance des fuites, ainsi que la quantité et l’heure des boissons absorbées.
En général, l’examen clinique réalisé par le médecin se focalise sur le périnée. Chez une femme qui se plaigne de fuites urinaires à l’effort, il est obligatoire de retrouver ces fuites par la réalisation de différents examens avant de procéder au traitement thérapeutique. En outre, la détection d’une fuite urinaire doit se faire sous l’accompagnement d’un médecin avant de prendre la décision de le soigner.
Les Examens et analyses complémentaires pour détecter une fuite urinaire
Les analyses et les examens indispensables à la détection de la cause infection urinaire varient selon le contexte, le type d’infection et l’examen clinique. Dans cette optique, les examens de routine comprennent souvent les analyses du sang, de la fonction rénale et d’urine. Dans des cas d’exceptions, une analyse urodynamique est recommandée par le médecin. Ce type d’examen nécessite l’installation d’une sonde dans la vessie de la patiente.
L’examen urodynamique permet une évaluation précise du fonctionnement du sphincter et de la vessie. Entre autres, il permet de trouver des signes indiquant une hyperactivité vésicale qui se présente souvent par des contractions fréquentes et des désinhibées du muscle vésical. La traduction de cette fuite urinaire est une incontinence par impériosité.
Dans les cas simples, l’analyse urodynamique est le seul examen important. Lorsque la cause de l’infection est difficile à détecter, ou lorsque le médecin découvre une origine neurologique à la fuite, d’autres examens sont souvent justifiés tels que l’électromyogramme ou l’IRM médullaire. Quel que soit le type d’infection urinaire, il existe plusieurs solutions pour la soigner.